Maliki : Poison of the past

Rédigé le 2025-08-25 par Alexandre

Mis à jour le 2025-09-08

#critique #jeuxvideo

Cela faisait un certain temps que j'attendais la sortie de ce jeu. Depuis plusieurs années, je suis l'œuvre de Maliki alias Souillon, et j'apprécie beaucoup son style. Quand j'ai appris qu'un jeu vidéo issu de l'univers développé dans le webtoon Maliki sortait, j'ai tout de suite été emballé.

Je n'ai malheureusement pas pu participer à la campagne de financement, mais j'ai rapidement ajouté le titre à ma liste de souhaits sur Steam. Dès que la démo a été mise à disposition, je l'ai téléchargée et terminée sans tarder. L'immersion est très réussie : l'univers rappelle, à bien des égards, les premiers Pokémon (version Bleue), surtout grâce à l'exploration libre et aux combats au tour‑par‑tour où chaque personnage possède ses propres caractéristiques. Le fait d'utiliser des versions miniatures des personnages de la bande dessinée ajoute une touche de mignonnerie.

Le jeu sort le 22 avril 2025, soit environ un mois après Assassin's Creed Shadows, un nouvel opus d'une saga que j'affectionne tout particulièrement. Cependant, je décide d'être sage et d'attendre les soldes d'été. J'ai pour habitude de finir ce que je commence, donc je ne me suis effectivement pas jeté sur Maliki : Poison of the Past à sa sortie. J'ai d'abord fini mon jeu en cours avant de finalement le prendre, en me disant qu'au pire, je le mettrais de côté lorsque les soldes d'été seraient arrivées.
Seul problème : après avoir dépassé le contenu couvert par la démo, je me suis fait happer par l'histoire du jeu. C'est extrêmement bien écrit. Plusieurs émotions sont mises à contribution, notamment grâce à des pointes d'humour parfaitement dosées ou à des scènes touchantes qui nous plongent dans la vie des personnages.
L'ambiance sonore est d'une justesse incroyable et correspond parfaitement à mes goûts musicaux ; elle sert le déroulement à l'écran. Je pense particulièrement à cette magnifique chanson qui m'a complètement envoûté lors du combat dans un bar parisien. Je n'en dirai pas plus pour éviter de divulgâcher ce moment épique, mais le rythme de ce combat est donné par une musique rock. À tel point que je me suis retrouvé embarqué, devant devoir recommencer deux fois pour ressentir pleinement l'impact du tempo sur ma façon de jouer, puis tenter deux nouvelles fois de sortir victorieux. Cette séquence, à la fois exigeante et immersive, m'a poussé à ajouter la chanson à ma playlist "Épiques" sur Deezer.
Le jeu permet de cultiver des éléments dont les graines sont ramassées en cours de partie. Cela permet notamment de fabriquer des objets de soin ou de booster les capacités. L'exploration permet de récupérer des objets affectant les caractéristiques des personnages, ainsi que des recettes augmentant les possibilités de soin/boost. Je les ai peu exploités, mais je les trouve intéressants, surtout parce qu'ils s'inscrivent dans certaines stratégies de combat.
La difficulté est parfaitement dosée : plus j'avançais, plus c'était difficile, oui, mais toujours possible. Puis vient le boss de niveau — et c'est le pied !

Pour résumer, j'en ai pris plein les yeux, plein les oreilles et un pied monstrueux pendant les phases de combat.

Évidemment, je recommande ce jeu, parce que c'est à des jeux comme celui‑ci que je veux jouer !